La créativité ne se limite pas à une exécution graphique bien réalisée ou à un titre audacieux, mais peut naître de la collection d’objets. Elle incarne une combinaison de compétences centrées sur des notions telles que : la compréhension approfondie de sa cible, la connaissance des bénéfices du produit et la capacité à imaginer ses applications. Un bon créatif sait également rester à la pointe des derniers processus de création. À titre d’exemple, le développement de la réalité virtuelle introduit un nouveau support pour les collectionneurs. Grâce à un travail de recherche, le concepteur peut alors établir un lien entre son idée, son objectif de communication et son art.
SOMMAIRE
Les différentes manières de commencer à collectionner des objets ?
C’est en rentrant pour la première fois chez ma future compagne, Agathe, que j’ai réalisé le pouvoir de collectionner. Elle avait affiché sur le mur de son ancien appartement une large collection de sous-bocks. Ces sous-verres, souvent personnalisés par les bars, sont considérés comme de véritable objet d’art, représentant l’image de marque des enseignes. Il s’agit d’un véritable exercice de style où certains bistrots proposent des designs mémorables, exclusifs à chaque établissement. Malgré leurs prix peu élevés, ils symbolisent le code le plus représentatif de la bistronomie, dans ce sens, ils révèlent d’une histoire à travers les siècles.
Quel thème choisir pour commencer sa collection ?
Le choix de sa future collection d’objets passe tout d’abord par la sélection pragmatique de ses objets. Dans mon cas, je me suis rapidement pris d’affection pour Nike. Une chose en amenant une autre, j’ai commencé à collectionner les t-shirts de la marque au Swoosh. Mon métier de concepteur rédacteur et mes intérêts m’ont, en effet, mené à commencer une quête afin de dénicher les meilleures illustrations. Par ailleurs, mon intérêt pour la collection s’est intensifié avec les enchères organisées autour des produits de la marque. Chaque paire devient alors bien plus qu’un simple objet : elle se transforme en une valeur cotée, scrutée avec soin par les collectionneurs. Dans cette perspective, collectionner n’est plus seulement une passion, mais un acte d’investissement, parfois couronné par une vente fructueuse. Il existe en effet des sites spécialisés comme Catawiki, qui organisent des ventes en France et dans des pays européens.
Trouver une variante en relief ou un logo utilisant une technique artistique spécifique est inspirant dans la collecte d’objets. Mon premier vêtement Nike était pour faire du sport acheter lors d’un voyage à New York. Je l’ai acheté en 2015, et bien qu’il soit ancien, je le porte encore aujourd’hui à Paris. En plus d’un excellent rapport qualité prix, son logo a été à de nombreuses fois célébré par sa beauté.
Il est donc essentiel de joindre l’utile à l’agréable. Voici d’ailleurs une liste d’objets faciles à collecter, tels que :
- Monnaies et billets,
- Timbres et papeterie,
- Voitures,
- Décorations de maison,
- Cartes et images,
- Figurines et jouets,
- Livres et documents,
- Objets publicitaires,
- Vêtements.
Où trouver la persévérance et la motivation de commencer une collection d’objets ?
Cette notion de persévérance est comparable à un investissement à long terme avec comme prix sa propre motivation. Il s’agit de pouvoir collectionner quelque chose dans la durée. Au début, il est essentiel de délimiter une période ciblée de l’avancement du nombre de ses objets. Cela permet de dresser une frise chronologique de ses avancées. À contrario, un mauvais timing peut engendrer des complications, éteignant les motivations et mener à l’abandon.
Comme l’illustre ma collection de pièces Nike, mes motivations pour l’art et le design m’ont conduite à collectionner une large quantité de vêtements Nike à un prix compétitif. Grâce à ma passion, j’ai pu découvrir de nouveaux endroits au cœur de villes comme Paris, New York, Madrid ou encore Vilnius. Ainsi, j’ai pu échanger avec d’autres passionnés et collectionneurs à ce sujet, notamment à propos d’un t-shirt ancien. Ces connexions sont d’autant plus motivantes qu’elles me permettent d’échanger à propos de sujets moins plébiscités par le grand public.
De plus, commencer une collection, même si les avantages ne sont pas immédiatement perceptibles, a pour effet d’afficher un résultat concret. L’organisation de mes achats d’art me permet de faire l’inventaire de ma collection et également de diffuser mes recherches de designs attractifs. Par ailleurs, l’acte de collectionner lui-même peut débloquer de nouvelles opportunités et rencontres. Cela signifie, notamment, que mes connaissances vont d’elles-mêmes me contacter pour échanger avec moi sur leurs trouvailles.
Comment se lancer dans la collection d’un genre d’objets ?
De plus, il est possible de se concentrer sur une diversité d’arts d’une même thématique. En ce qui concerne la collection d’un même genre d’objet, il est bon de distinguer le point qu’il tend à faire passer plutôt que les objets en eux-mêmes. Cette notion se traduit par la recherche de biens culturels différents qui ont la même résonance afin d’obtenir un résultat satisfaisant. Le collectionneur d’objets peut, en effet, s’inspirer de toutes les alternatives disponibles tels que la peinture, la musique, la littérature et le monde des affaires pour enrichir sa pratique et nourrir sa créativité.
Je suis à la recherche des meilleures versions de t-shirts Nike. Selon moi, une bonne itération se caractérise par la réutilisation des codes établis, sans pour autant répéter le sens déjà utilisé. Parmi les exemples que je peux citer pour illustrer cette idée de répétition, il y a :
- L’ouvrage de Raymond Queneau, Exercices de style : écrit en 1947, il est une démonstration de créativité littéraire. Dans ce livre, l’auteur raconte la même histoire de 99 manières différentes, chacune illustrant une technique ou un style littéraire. Chaque version met en lumière les possibilités infinies de la langue française, offrant au lecteur une exploration approfondie des règles et des perspectives narratives.
- La séquence d’ouverture des Simpson : elle fait partie des génériques télévisuels les plus populaires en se réinventant à chaque épisode. Toutefois, les détails des actions et des personnages varient, apportant une touche d’originalité et d’humour qui introduit le scénario de chaque nouvel épisode.
Je ne peux, ainsi, que recommander de suivre des sources variées en allant visiter des expositions et en conservant précieusement les œuvres prises en photo sur son téléphone portable. L’objectif est de créer un réservoir d’idées et d’influences qui, avec le temps, se connecteront de manière inattendue pour générer des idées originales. J’ai pu, également, trouver de nombreuses inspirations en passant devant le centre Pompidou pour sa collaboration avec Nike jusqu’au 11 août 2024, me permettant de découvrir leurs anciennes collections d’objets en tout genre.
La collection d’objets permet-elle de refléter des événements actuels ?
À l’occasion de leur 50ème anniversaire, Nike a lancé sa campagne intitulée Never Done. Cette dernière a pour ambition de célébrer le fait de ne jamais s’arrêter pour sa passion. Sous l’égide de la marque, les coureurs du marathon de Berlin ont, ainsi, pu retrouver plusieurs panneaux publicitaires tout au long de leur course. Ce relooking de la ville prenait un aspect incongru avec une campagne mettant en scène un pied, offrant aux collectionneurs un design atypique.
La marque Nike a fait confiance à l’agence Wieden & Kennedy London pour cette campagne. Les créatifs derrière ces publicités, Hannah Young et Aleksandra Atanasovski montrent à travers leurs réalisations le soutient que représente Nike pour les coureurs. Ce message, bien transmis, leur permet de se faire shortlister dans la catégorie Nike Running au D&AD Awards en 2023. Ce prix fait office de référence dans le secteur de la publicité.
Une campagne qui tape du pied
Comme présenté sur le site du duo créatif, la campagne qui accompagne la collection d’objets intitulée Never Done reflète la concentration nécessaire pour pouvoir avancer, même si ce n’est que de 3%. À l’image de l’une de leurs lignes : « making it just a teeny weeny little fraction of a bit better », qui pourrait se traduire par : « réussir juste une petite fraction d’un peu de mieux ». Cette collection qui représente un Swoosh sur un pied revendique le besoin de courir. Ainsi, Nike se positionne comme le meilleur allié des sportifs, combinant performance et durabilité, une aubaine pour les collectionneurs.
L’athlète Eliud Kipchoge a, d’ailleurs, battu son propre record du monde lors du marathon de Berlin. Cette performance a permis de poursuivre la vente des objets de la collection avec de l’affichage ainsi qu’une expérience à laquelle le champion a également participé.